BG de dragonfive dsl si il et long

Nom : Dragonfive
Race : Elfe noir
Clan : Obscur
Titre : Epée de Justice
Alignement : Chaotique neutre.
Motivations : refaire sa vie, prendre un nouveau départ et vivre librement, profitez de tout ce qui l’entoure et ne pas se laisser se mettre des bâtons dans les roues.
Défaut : Solitaire, associable certain moment, n’hésite pas à tuer si c’est nécessaire.
Qualité : Poli et courtois, honnête, très actif dans les choses qu’il entreprend.
Signe particulier une marque dans le Dos en forme de Dragon

1- Le nouveau né.

La ville était en proie à un état d’excitation sans précédent. Les prêtresses de la ville couraient toutes vers la même maison. Au loin, on pouvait voir une calèche avancer vers la ville à toute allure. Arriver a l’entrée, elle s’arrêta et une femme au regard sage en sortie. Celle-ci était vêtue d’une longue robe noir et rouge, quant a ces cheveux, ils étaient très longs et décorés de diverses broches. Les gardes s’inclinèrent à son passage et lorsque, celle-ci fut arrivée au centre de la ville, une sculpture trônait, incruster dans le sol, seul une main de l’œuvre d’art, gonflé d’énergie magique dépassait de celui-ci. La dame la regarda un instant, puis s’inclina majestueusement avant de reprendre sa route. Cette statue, c’était Shilen, la déesse elfe noir. Arrivée, la « dame » se trouvait devant une maison de pierre noir, un marbre rare, une porte en bois d’environ deux mètres cinquante se dressait devant elle. Son regard se posa sur la porte et s’ouvrit comme par enchantement. A peine fut elle rentrer que les prêtresses l’accueillirent dignement, en s’inclinant sur son passage. La grande prêtresse leurs fit signe de se lever, et une prêtresse prit la parole :

- Avez-vous fait bon voyage ? dit elle d’un ton peu assuré.

La matriarche elfe noir répondit d’un geste d’approbation de la tête avant de prendre la parole à son tour :

- Où est l’enfant ? demanda t’elle fermement.
- Là-bas, dit une prêtresse en montrant du doigt le berceau au coin de la pièce.

La grande prêtresse s’approcha du berceau dans lequel était endormi l’enfant, et lorsqu’elle le vu, celle-ci laissa couler une larme en souriant puis, tout en ce concentrant, demanda aux prêtresses de Shilen de s’approcher. Elles formèrent un cercle autour du lit du bébé et commencèrent à prononcer une incantation. La grande prêtresse, quant à elle, ne s’était pas encore engagée dans le cercle, préparant une potion. Lorsque celle-ci fut finit, elle rentra dans le cercle en serrant fort le flacon qu’elle venait de préparer. La mère de l’enfant, ne pouvait qu’observer la scène, elle avait une confiance absolue envers la grande prêtresse. Soudain des éclairs jaillirent des mains des prêtresses et se rejoignirent pour former une boule d’énergie au dessus du berceau puis des rayons, plus intense que ceux du soleil, aveuglèrent les personnes présentent dans la pièce. Lorsqu’elles purent toutes rouvrirent les yeux, la lumière s’était adoucie pour laisser place à un œil de feu, une expression colérique et pleine de haine, une puissance qui dépassait l’entendement. L’œil posa d’abord un regarde accusateur sur l’assemblé, avant de ce radoucir quelque peu à la vue de l’enfant l’espace d’un instant, puis, lança un éclair de toutes ces forces gravant une marque en forme de dragon, le plus grand des dragons, Antharas… Une fois l’œil dissipé, la grande prêtresse passa son liquide noirâtre sur la marque de l’enfant et le fit boire. La marque ce dessinait peu à peu en un tatouage de couleur noir. L’enfant se réveilla et lorsque celui-ci ouvrit les yeux, tout paraissait normal, un enfant on ne peut plus ordinaire, ce qui surprit quelque peu la grande prêtresse, mais elle n’y porta pas attention longtemps, pour elle l’élu était en face d’elle, mais quand était t-il réellement…

Enfin la grande prêtresse déclara :

L’Elu d’Antharas est né, nous l’appellerons Dragonfive.

Puis elle s’approcha de la mère de l’élu et lui chuchota quelque chose à l’oreille… Enfin les prêtresses et leurs seigneurie s’inclinèrent devant le berceau puis tournèrent les talons pour disparaître dans l’ombre de la ville…

2- Une destinée déjà tracée…

Les prêtresses s’éloignaient dans la pénombre de la ville et encore, la mère de Dragonfive se ressassait les paroles que la grande lui avait murmurées… « Votre fils deviendras le plus grands guerrier du monde, vous devez être fier de lui… ». Le plus grand guerrier du monde… Mon fils a tout de quelqu’un de normal a part cette marque, je ne vois pas comment le deviendrais t-il… Enfin je ne dois pas douter de la grande prêtresse se dit-elle avant de préparer a manger pour son enfant qui mourrait de faim…

Depuis ce jour, vingt-cinq années ont passées…

« Plus vite Dragonfive plus vite ! » disait un homme aux cheveux gris assis sur un fauteuil.
Dragonfive frappait de toutes ces forces sur une sorte de sac rempli de poudre de pierres, en vérité, cela devait bien faire plusieurs semaines qu’il donnait des coups là dessus et passait ces journées avec cet homme… Son instructeur, un maître du combat, lui apprenait toutes les techniques nécessaires pour devenir assassin, en effet, les multiples tests que lui avait fait passer les instructeurs ont révélé des dons dans l’art furtif et la rapidité ainsi que les armes et armures légères…
« Bien, sa suffit Dragofive, voyons voir… Que dirais- tu d’une balade en forêt pour prendre l’air ?... »
Essouflé, l’enfant répondit affirmativement d’un signe de tête en reprenant sa respiration… Ils prirent tout deux leurs toges et sortirent dans l’ombre apaisante de la forêt, en passant ils avaient vu une école, les enfants y jouaient, riaient, mais Dragonfive lui était toujours seul, et ne cessait jamais de s’entraîner…
« Attend moi ici j’en ai pour une minute d’accord ? » dit le maître instructeur.
« D’accord je ne bouge pas … » répondit Dragonfive d’une voix grave et apaisante. Il parlait peu, a part donner des coups, il n’avait pas vraiment le temps de discuter avec qui que se soit, d’ailleurs, il n’avait pas revu sa mère depuis plusieurs mois, et il venait de l’apprendre la semaine passé, son père était mort en mission d’espionnage… Il ne le connaissait pas vraiment, et à vrai dire il s’en fichait, il n’avait rien connu d’autre que la solitude, et son ignorance aussi naïve qu’elle soit, l’aidait à tenir
Draonfive s’adossa contre le tronc d’un arbre, cela devait faire une bonne quinzaine de minutes que son instructeur était parti… Il écoutait les oiseaux chantés et aimait sentir la brise d’automne dans ces cheveux mais quelque chose perturba soudain la tranquillité de la forêt, des bruits de pas, tout autour de lui, les branches craquaient, ils étaient nombreux, peut être trois ou quatre. Dragonfive se releva d’un bon et grimpa à l’arbre ou il était adossé. Silencieusement il se cala entre l’arbre et une branche et attendit. Les autres arrivèrent la où il devait se trouver, et lorsqu’ils apparurent, il pu compter leurs nombres. Ils étaient trois, trois males drows, un était plutôt de taille moyenne et portaient une lourde épée et un bouclier, un autre encore était un peu plus grand que les autres, était vêtu d’une armure lourde et de deux épées, enfin le dernier, avait les yeux percants, un arc dans la main et une dague accroché a sa ceinture…
Dragonfive les reconnus tout de suite, les trois autres instructeurs, en tout ils étaient quatre, son instructeur était sans doute le plus fort, mais ceux la l’étaient tout de même énormément…

Dragonfive les observa, à première vue, ils le cherchaient…
Il pensa alors : « Encore un de ces test mais celui-la, je vais devoir être plus fins… » Tout de même, trois des plus grands guerriers de la ville était contre lui… Ce n’était pas un test ordinaire, peut être était-ce son test de validation des acquis ! Si c’était le cas, il ne devait pas le rater non surtout pas il ne voulait plus s’entraîner comme il le faisait jusqu'à présent, il voulait être libre…
Soudain, Dragonfive sentit une sorte de crochet se poser sur son épaule, il ouvrit grand les yeux et s’empêcha de crier lorsqu’il s’aperçu qu’une araignée d’environ soixante centimètres se posait sur lui…
« Hm… dégoûtant, reste calme et agit rapidement comme on te la appris Dragonfive, mais ne pas se presser, oui c’est sa… »pensa t-il dans une vague de panique.
Alors, Dragonfive resta concentré et attendit le bon moment pour donner un coup fatal à la bête, sans pour autant faire trop de bruit… Il asséna un coup a la bête et la retenu, avant qu’elle ne tombe de l’arbre, et lorsqu’il leva la tête il s’aperçut que l’araignée lui avait former un piège lorsqu’il se relèverait, mais tout compte fait cette araignée était une bénédiction, en effet la toile d’araignée est le plus dur des fils lorsqu’il est tissé correctement et le fil qui accrochait le cocon servant a le piéger, ferait l’affaire… dans un sourire, il détacha silencieusement le cocon du fil et enroula le fil a son pied avant de l’accrocher a la branche d’arbre, en bas un instructeur se mit a crier.
«Dragonfive ! Si tu est la, voici les règles, te voila dans un duel a mort, même condition que dans la vie réel, c’est ton test de validation, si tu le loupe, tu mourras ! »
Dragonfive eut un spasme a ces mots et pensa : « Un duel a trois contre un, tout ce qu’il y a de plus courageux n’est ce pas… » puis se concentra sur son nouvelle objectif, qui n’était non pas de fuir, mais d’éliminer les personnes présentent. Il regarda en bas et vu l’instructeur archer qui guettait autour de lui en marmonnant, Dragonfive pu en saisir quelques mots : « Fichu ga… Je suis sur… parti… vadrouille… ». Alors Dragonfive sourit à ces mots et vérifiant que le fil serait assez résistant ne quitta pas des yeux l’instructeur attendant qu’il passe en dessous de sa branche, il avait a peu de chose près évaluer la distance entre l’endroit où il se trouvait, et le sol. Son fil serait en théorie pas trop long afin qu’il ne s’écrase pas, si par malheur il c’était trompé la chute qu’il s’apprêtait a faire le tuerait.
L’archer avança et lorsque celui-ci passa au dessous de la branche où était perché Dragonfive, l’élu pensa alors : « Je ne dois pas douté de moi ! » Puis ce lança, a la fin de sa chute tout ce précipita, à peine fut t-il sur que le fil le maintenait, il se trouvait derrière le maître et sorti la dague de celui-ci de son fourreau pour se l’approprier, et avant de trancher la gorge de l’instructeur murmura tout en l’agrippant et en l’empêchant de crier : « Non je ne suis pas parti en vadrouille, et par mégarde on dirait que vous venez de perdre la partie… » Puis, il lui trancha la gorge, tenant le corps sans vie de l’instructeur il dénoua son lien et se posa comme une plume sur le sol sans faire le moindre bruit puis coucha le corps sur le sol en prenant soin de ne faire toujours aucun bruit. Il s’arrêta un instant et regarda le corps de l’instructeur avec pitié en pensant : « Peut être avait t-il une femme, des enfants… Je ne dois pas penser à ça, pas d’émotion, c’est la règle d’or de l’assassin, pas d’émotio
n ! » et pris son arc. Alors Draonfive ce demanda comment pourrait t-il piéger les deux autres. Mais si ! La technique d’imitation des voix et déguisement ! Sauf que… Dragonfive regarde les vêtements tachés de sang, pour le déguisement, c’est raté ce dit t-il, je ferais sa propre la prochaine fois… Ah mais si je sais, technique de camouflage ! Il regarda autour de lui et trouva un trou, qu’un arbre déraciné avait laissé en guise de souvenir. Dragonfive se glissa entre l’arbre et le trou, celui-ci était assez grand pour qu’il y soit a l’aise et se mit a crier avec la même voix que l’instructeur : « VENEZ VOIR, JE L’AI TROUVER ». Dragonfive entendit des pas, deux personnes coururent vers sa direction, juste derrière Dragonfive, lui aussi percher sur un arbre, son instructeur regardait la scène d’un air amusé. Les deux instructeurs arrivèrent a l’endroit du crie et découvrirent avec stupeur le corps de leur ami mort, un vent de panique les prit soudain, et lorsqu’il levèrent la tête et qu’il virent l’homme au ch
eveux gris, celui-ci leur déclara avec amusement : « Vous êtes mort… ». Dragonfive surprit d’entendre la voix de son propre instructeur se leva d’un bond et décocha une flèche en pleine tête d’un premier instructeur, c’était le guerrier en armure lourde et portant deux épées, les elfes noirs appelait ce type de guerrier des danseurs de lames… Surprit le dernier instructeur fut paniquer et dans l’incapacité d’agir pour le moment, choquer par ce qu’il venait de voir, Dragonfive profita de cette état de stase pour sortir de son trou et se cacher derrière l’arbre couché au sol. L’instructeur retrouva ces esprits et dans un excès de rage, frappa dans les arbres autour de lui, et faucha tout ce qu’ils pouvaient trouver pour faire sortir l’enfant de sa cachette. Dans une situation comme celle ci, bloqué de toute fuite, comment survivre… Dragonfive avait laissé son arc dans le trou par manque de maniabilité, il le retarderait, et il ne voulait pas de cela, il préférait la dague et sentir le poids de celle-ci dans sa
main le rassurait quelque peu… Dragonfive eut soudain une idée, « Si je ne peux pas l’ avoir de front, je peux les prendre a revers se dit t-il » Une pierre se trouvait a coté de lui, il l’as jetas au loin afin de distraire l’attention du maître, ce qui marcha concrètement, il accourut vers l’endroit d’où le bruit était provenu et dragonfive le vu passer comme une flèche et s’empêcha de rire en le voyant ce jeter si facilement dans son piège, il était furieux et la colère l’ aveuglait sans nul doute…Une aubaine se dit il alors, et le suivant prudemment il prit un peu de terre au sol entre ses doigt libre, et s’approcha de l’instructeur muni d’un bouclier, si il voulait gagner contre celui la, il devrait l’aveugler, son bouclier lui causerait des problèmes si ce n’était pas le cas. Il s’approcha peu a peu de lui, se cachant derrière chaque tronc pour ne pas se faire repérer et lorsqu’il fut a bonne distance, il sortit de son couvert et lança la terre dans les yeux de l’instructeur qui se mit a crier de douleu
r et a se frotter les yeux, Abigor se rua sur lui et le poignarda.

La bataille était finie, et un rire éclata soudainement, raisonnant dans toute la forêt, l’instructeur de Dragonfive se laissa tomber de son arbre et s’approcha, toujours en riant puis dit :
« Tu n’est peut être pas aussi fort qu’un homme, mais ton instinct de survie est plus développer, et tu est aussi très intelligent, tu est devenu un grand guerrier…Voila pour toi… » L’instructeur montra des superbes duals et les donna a Dragonfive, c’était ses Duals d’initié, il avait passé avec brio le test qu’on lui avait réservé et était devenu des a présent, un assassin.
« Ces bougres t’ont sous estimer et voila où ils en sont, ne sous estime jamais personne Dragonfive, jamais et ne te surestime jamais non plus… »
Dragonfive. Dragonfive et son instructeur rentrait au village et pendant qu’il marchait son instructeur pensa : « Un élu des dieux, j’ai des doutes quand a cela, aucune scène de magie ni même de pouvoirs spéciaux, quoi qu’il en soit il reste a mes yeux un grand guerrier… »
Déjà, ils rentraient dans la montagne creusée et disparaissaient à nouveau dans l’ombre.

3-La prison, mère de la raison… (fin)

Je rentrais au village, en compagnie de mon instructeur, les silhouettes du village se faisaient de plus en plus prononcé dans l’ombre régnante de ce lieu. Je serrais ma dague dans ma main, fière d’être enfin devenu un assassin, mais a peine, avais je passé le temple que des prêtresses c’était rué sur moi, mon instructeur m’assomma. Je sentais mon corps s’alourdir, il faisait noir de plus en plus noir… Je n’entendais plus rien.

Deux années ont passées…

Je me lève comme tout les jours dans se cachot puant. J’entends le tintement des clés le long des barreaux, une prêtresse m’ouvre la porte comme tout les jours, je suis comme guidé, hypnotisé. Je suis maître de mes pensées, mais pas de mes mouvements. Tous les jours, c’est la même histoire, des choses qui se répètent. Je m’avance, sort de la prison, une prêtresse m’emmène auprès de la grande prêtresse et chaque jour, elle prononce cette phrase « Laissez nous seul ». Puis tout devient noir, je me réveille en soirée dans mon cachot, épuisé. Des idées ce bouscule chaque fois dans ma tête, j’ai mal, je vois des morts, des meurtres. Je vois Shilen, prendre le monde dans ces mains. Et chaque jour, je n’envie qu’une chose, quittez cet endroit, avant que je ne devienne qu’un légume. On dirait que jusqu’ici, j’ai résisté aux assauts psychiques de la grande prêtresse, mais je ne tiendrais plus longtemps. Lorsque je me réveille, mes yeux sont embrumés, mes jambes endoloris, et le reste de mon corps, complètement paralyser. Je ne sais même pas si je mange… Qu’ai-je bien pu faire pour mériter sa ? Ai-ce cela, être un élu ? Se faire manipuler par autrui pour que la personne obtienne ce qu’elle veut ? Peut être que pendant ces trous noirs, j’ai déjà tué, je n’ai aucun souvenir de ce qui se passe entre ma sortie du cachot aux mains de la prêtresse et mon retour au cachot le soir… De toute évidence je suis coincé ici, je devrais me laisser allez, je ne m’en sortirais pas. Il fait froid, je grelotte, je m’endors, tout va bien maintenant, tout va bien…
Les bâtiments devant moi ont un effet de recul, je ne vois pas très bien ce qui m’entoure. Tout est flou, je m’avance, je crois apercevoir une personne, je commence à voir ce que sont ces bâtiments, c’est mon village. J’approche de son centre, une silhouette se profile un peu plus, mais que je m’approche plus ou non ne changeras rien, cette personne reste flou. Je l’imagine de taille moyenne, de longs cheveux, des oreilles pointues, des proportions généreuses. Une sœur de sang ? Elle commence à parler, mais je ne l’entends pas très bien, ma tête me fait affreusement mal. Je m’approche encore et commence à comprendre les mots qui sortent de sa bouche.
« Mon fils, tu n’est élu de rien, sauf de vivre, et d’accomplir le destin qui t’attend sans être jamais posséder, vie mon fils, vie… »

Puis tout disparais, et je me réveille a nouveau dans se cachot, j’ignore l’heure qu’il est mais, a travers les barreaux de ma cellule, je vois la lune encore haute dans le ciel. Je ne sais pas qui était cette personne. Je me lève, mais comment cela peut-il ?... Je suis à nouveau maître de mes mouvements, j’ai d’abord du mal à marcher. J’entends des gens approcher tout autour de moi, des talons claqués le long des ruelles de cet infini cachot, mon esprit est pour la première fois, plus pur que de l’eau. Les prêtresses s’avance vers ma cellule, et m’en sorte, me traînant jusqu’au pied de la grande prêtresse, je suis à bout de force, comme si le fatigue de tout se temps passés faisait tout a coup effet sur mon corps. Elles me donnent de l’eau et du pain, pourquoi tout sa ? Pour la première fois depuis tout ce temps j’ai l’impression de vivre, mais malgré tout, je refuse leurs offrandes. Le dernier repas d’un condamné, je le sentais au creux de moi. Je refuse de croire que ma vie puisse être finie aujourd’hui. F
ace à eux, ils ont fait de ma vie un enfer… Mes dernières forces me permettent de me lever, de me tenir droit, puis je me mis à parler.
« Que me voulez- vous, que testiez vous durant tout ce temps ? » La grande prêtresse se mis a parlée :
« dragonfive, lors de la cérémonie, une chose inhabituel c’est révélé en toi, tu ne semblait avoir subit aucun contre coups, aucune sensation, un petit enfant normal en somme. Nous, nous te croyons différent, et au vu du rapport que me faisait ton maître d’entraînement, tu ne semblait dotées d’aucune capacités que se soit, j’ai voulu m’en assurer… Depuis deux ans, je teste tes capacités durant tes trous noirs, ta résistance, ton agilité, ton intelligence, ta force. Tu n’as révélé au fond de toi qu’un elfe noir, certes plus doués que la moyenne, mais au vu de ton entraînement, cela me semble tout a fait normal. En contre partie, tu ne corresponds pas à nos attentes. Je te laisse partir, accepte ce pain et cette eau, ils te redonneront force et lucidité avant de reprendre la route. »
Je la regardais en m’assaillant, le pain et l’eau avait l’air comestible, détecté un poison faisait parti de mon métier après tout. Je me décidais a manger, mais j’étais peu rassurer, quelque chose en moi me murmurait que ce qui se passait était trop facile… Elle me laissait partir par pitié peut être, mais je ne sentais en elle, aucune pitié que se soit, mais une satisfaction, d’un événement qui ne devait pas s’être encore déroulé. Je finissais vite de manger et pris un petit sac qui m’était destiné. Dedans se trouvait des bandages, une dague, un vêtement de rechange et deux portions de nourriture. Ne me retournant pas, je poussais la grande porte du temple, je me sentais à nouveau vivant. La magie est tout de même exceptionnelle parfois. Je sortais de la ville, il faisait nuit, et pas une seule trace de vie à l’horizon. Ce qu’il m’avait fait était terrible, et la rancœur envers ceux qui m’avait rejeté était grande, mais je n’arrivais pas a me faire a l’idée d’une moindre vengeance que se soit, j’étais sorti
d’ici et je ne comptait pas y retourner un jour, j’essayais de penser a ce qu’allait devenir ma vie…
Et pourtant cette sensation ne me quitte pas, ça ne peut finir comme sa, j’ai pu voir tout les passages secrets a travers le temple et durant tout ces moments de lucidité que je pouvais avoir chaque matin en me réveillant, j’analysais le moindre recoin de chaque pièce. Je connaissais aussi le village lui-même par cœur, et rejeté comme je suis, je pourrais tout aussi bien revenir avec une armée de mercenaires et détruire le village. Quoi que, cette idée semble plutôt farfelue mais elle tient la route, et connaissant la grande prêtresse, un comité d’accueil doit se balader et m’attendre a un croisement dans un faussé… J’avance alors prudemment, passant par les chemins encombrés, la route principal doit être loin a présent, je suis tirer d’affaire
… Soudain une épaisse broussaille se met à bouger et vingt personnes en sorte, arme au poing et d’un air que j’estime plus que menaçant… Je prend mes duals et me concentre dans la nuit pour les apercevoir, de toute évidence, mes yeux ont souffert de cet état de léthargie… Ma vision aussi floue qu’elle soit me fait tout de même m’apercevoir qu’il ne sont pas vingt mais presque cinquante et qu’ils m’ont entourés, sans moyen de sortie possible. J’aimerais fuir mais par où ? Cette fois, c’est la fin… Je recule en les voyant bientôt se ruer sur moi, je recule encore, puis je sens le sol se dérobé sous mes pieds. Je tombe dans une crevasse, j’ai l’épaule déboîté, devant moi, un petit tunnel étroit s’offre a moi, c’est sa, ou les autres viennent me cueillir… Malgré la douleur qui me lance dans l’épaule, je me hisse dans le tunnel et me met à ramper le plus rapidement possible. J’entend des beuglement qui viennent d’en haut, quel bande de sauvages… On dirait une bande de bêtes assoiffées de sang. Quel que soit où me
conduit ce tunnel, je dois continuer d’avancer… Bientôt je n’entend plus les cries des soldats, je suis trop loin, tiré d’affaire me dis-je…

Cela fait peut être quelques heures, ou peut être quelques jours, que je marche dans ces galeries, en effet, le tunnel débouchait sur des galeries creusées par des individus de tout évidence. Un vrai dédale de galerie de terre, abandonnés depuis fort longtemps a en croire leurs états. Je ne suis pas rassuré, les termites ont l’air d’avoir usé le bois qui retient toute cette terre au dessus de ma tête. J’avance donc prudemment, faisant attention de ne toucher aucune paroi, ainsi ne provocant aucune secousse. Je me suis bandé l’épaule avec le bandage que l’ont m’avait fourni. La lumière, celle de la lune, une nouvelle fois, on dirait que j’ai enfin trouvé une sortie… Je sors de ces galeries pour atterrir à un village, sur la pancarte, le nom « Gludin » y ait inscrit, soit en avant pour Gludin. Je ne pense pas que les chers soldats du village m’ont suivi, je peux avoir la conscience tranquille, mais qui sait ce que l’avenir nous réserve… Déjà, je m’éloigne dans l’ombre de la ville, en essayant de penser à un nouveau départ…